Ces variations, souvent extrêmes, génèrent des situations de « trop d’eau » et de « manque d’eau ». Les différentes problèmatiques de gestion de l’eau sur le bassin des Gardons sont étroitement associés à cette double problématique du risque inondation et de la faible disponibilité de la ressource.
Au cours de la 2ème moitié du XXème siècle, d’importantes interventions humaines dans le lit des Gardons ont également conduit à la dégradation du cours d’eau : disparition de nappes phréatiques, augmentation de la pollution de l’eau, déstabilisation d’ouvrages d’art (pont, digue…), destruction d’un milieu naturel de qualité…
Certaines zones humides se sont aussi vues asséchées, détruisant ainsi leur rôle de régulateur naturel : stockage des pluies, réduction du ruissellement, filtration et réservoir d’eau, milieux naturels riches…