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Suivi et gestion des espèces invasives – inventaire et travaux

Parmi toutes les espèces animales et végétales transportées par les activités humaines à travers les continents, certaines d’entre elles génèrent des impacts parfois très préoccupants sur les écosystèmes, les activités économiques ou la santé. Ces espèces sont nommées Espèces Exotiques Envahissantes, ou Espèces Invasives.

L’EPTB Gardons a mis en œuvre un Plan de gestion des espèces végétales invasives à partir de 2011. Grâce à ce plan et aux échanges avec des gestionnaires et instituts scientifiques dans toute la France, de nombreuses informations sur les techniques de gestion, la biologie propre à chaque espèce et les enjeux sur notre territoire ont pu être collectés. Les actions choisies assurent une gestion cohérente des espèces invasives jugées problématiques sur nos cours d’eau.

Nos actions sont centrées sur les espèces strictement aquatiques (jussie, égéries denses, laitue d’eau, myriophylle du brésil,…) et quelques espèces de berges (renouées asiatiques, houblon du Japon, berce du Caucase). Il s’agit principalement de :

  • détection précoce des espèces émergentes
  • surveillance régulière des cours d’eau
  • sensibilisation de différents publics

Les travaux portent essentiellement sur 2 espèces dont le développement s’avère particulièrement problématique : les renouées et les jussies.

Financement : Agence de l’Eau Rhône-Méditerannée-Corse

Pour en savoir plus
Plan d'eau recouvert de jussie
Extraction de renouée
Buddleia davidii, arbre aux papillons
Buddleia davidii, arbre aux papillons

Recensement et protection des zones humides du bassin versant

Les zones humides rendent de nombreux services : protection contre les crues, réduction des érosions, filtration des pollutions, maintien de l’humidité des sols, restitution lente des eaux accumulées en automne,…

Ces mêmes zones humides hébergent également une très grande richesse écologique, souvent unique, et constituent des corridors écologiques indispensables à la pérennité de nos écosystèmes. Un très grand nombre d’espèces passe tout ou partie de leur cycle de vie dans l’eau (insectes, batraciens, plantes,…), d’autres s’y alimentent (oiseaux)… toutes ces espèces sont directement impactés par la dégradation de la qualité, la diminution ou la disparition d’une zone humide.

Malgré cela les activités humaines, en France et dans le Monde, les détruisent ou les dégradent, réduisant de fait leur efficacité. En un siècle, 50 à 70% des zones humides ont disparu, rendant indispensable la mise en œuvre d’une politique de préservation et de reconquête à la hauteur des enjeux.

Sur le bassin versant des Gardons, les grandes prairies humides ont été drainées ou comblées. La majeure partie des zones humides est désormais constituées de ripisylves, boisements bordant les cours d’eau. Leur protection est indissociable des actions de préservation de la ressource en eau (qualité et quantité) et de réduction des risques liés aux crues (érosions, vitesses d’écoulement en lit majeur).

Le renforcement ou la reconquête de ces milieux essentiels doivent être menés partout où cela est possible.

Une bonne protection nécessite une bonne connaissance des sites. Dans cet objectif, l’EPTB Gardons réalise un inventaire qui couvre déjà de nombreuses communes du bassin versant ; toutes les données sont accessibles sur un site internet dédié.

A partir de ces données, l’EPTB Gardons travaille avec les communes et les syndicats porteurs de SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) pour définir les mesures de prise en compte adaptées : Espaces Boisés Classés, Zones de Préemption, Trames Vertes et Bleue, Plan de gestion,…

Les zones humides les plus importantes peuvent également faire l’objet de travaux ou de plans de gestion spécifiques afin d’en améliorer le fonctionnement.

Parallèlement, des actions de sensibilisation ou d’accompagnement d’initiatives privées sont mises en œuvre pour éviter que de nouvelles zones humides soient dégradées par méconnaissance : vous connaissez une zone humide qui n’est pas recensée sur votre commune ? Vous souhaitez préserver ou restaurer une zone humide sur vos parcelles, ou tout simplement éviter de la dégrader ? N’hésitez pas à nous contacter !

Financement : Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse

Pour en savoir plus
Mare dans une forêt alluviale du Gardon
Zone humide des Paluns à Aramon
Zone humide en Gardonnenque

Parmi toutes les espèces animales et végétales transportées par les activités humaines à travers les continents, certaines d’entre elles génèrent des impacts parfois très préoccupants sur les écosystèmes, les activités économiques ou la santé. Ces espèces sont nommées Espèces Exotiques Envahissantes, ou Espèces Invasives.

L’EPTB Gardons a mis en œuvre un Plan de gestion des espèces végétales invasives dès 2011. Grâce à ce plan et aux échanges avec des gestionnaires et instituts scientifiques dans toute la France, de nombreuses informations sur les techniques de gestion, la biologie propre à chaque espèce et les enjeux sur notre territoire ont pu être collectés. Les actions choisies assurent une gestion cohérente des espèces invasives jugées problématiques sur nos cours d’eau. Centrées sur les espèces strictement aquatiques (jussie, égéries denses, laitue d’eau, myriophylle du brésil,…) et quelques espèces de berges (renouées asiatiques, houblon du Japon, berce du Caucase), il concentre ses actions sur la détection précoce des espèces émergentes, la surveillance régulière des cours d’eau et la sensibilisation de différents publics. Les travaux portent principalement sur 2 espèces dont le développement s’avère particulièrement problématique : les renouées et les jussies.

Depuis 2017, la réglementation européenne et nationale sur ces espèces a beaucoup évolué. Certaines espèces exotiques, animales et végétales, sont désormais interdites à la vente, à la détention ou à la dissémination. Cette liste augmente chaque année. 

 
Pour en savoir plus
 

Ressources web :

  • Voir le site du GT-IBMA (Groupe de Travail sur les Invasions Biologiques en Milieux Aquatiques) qui propose également de nombreux retours d’expériences de gestion.
 
Financement des actions
 
  • Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse
  • Syndicat d’Aménagement et de Gestion des Cours d’Eau et Milieux Aquatiques du Gard (SMD)
 

Les zones humides rendent de nombreux services : protection contre les crues, réduction des érosions, filtration des pollutions, maintien de l’humidité des sols, restitution lente des eaux accumulées en automne,…

Ces mêmes zones humides hébergent également une très grande richesse écologique, souvent unique, et constituent des corridors écologiques indispensables à la pérennité de nos écosystèmes. Un très grand nombre d’espèces passe tout ou partie de leur cycle de vie dans l’eau (insectes, batraciens, plantes,…), d’autres s’y alimentent (oiseaux)… toutes ces espèces sont directement impactés par la dégradation de la qualité, la diminution ou la disparition d’une zone humide.

Malgré cela les activités humaines, en France et dans le Monde, les détruisent ou les dégradent, réduisant de fait leur efficacité. En un siècle, 50 à 70% des zones humides ont disparu, rendant indispensable la mise en œuvre d’une politique de préservation et de reconquête à la hauteur des enjeux.

Sur le bassin versant des Gardons, les grandes prairies humides ont été drainées ou comblées. La majeure partie des zones humides est désormais constituées de ripisylves, boisements bordant les cours d’eau. Leur protection est indissociable des actions de préservation de la ressource en eau (qualité et quantité) et de réduction des risques liés aux crues (érosions, vitesses d’écoulement en lit majeur).

Le renforcement ou la reconquête de ces milieux essentiels doivent être menés partout où cela est possible.

Une bonne protection nécessite une bonne connaissance des sites. Dans cet objectif, l’EPTB Gardons réalise un inventaire qui couvre déjà de nombreuses communes du bassin versant ; toutes les données sont accessibles sur un site internet dédié.

A partir de ces données, l’EPTB Gardons travaille avec les communes et les syndicats porteurs de SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) pour définir les mesures de prise en compte adaptées : Espaces Boisés Classés, Zones de Préemption, Trames Vertes et Bleue, Plan de gestion,…

Les zones humides les plus importantes peuvent également faire l’objet de travaux ou de plans de gestion spécifiques afin d’en améliorer le fonctionnement.

Parallèlement, des actions de sensibilisation ou d’accompagnement d’initiatives privées sont mises en œuvre pour éviter que de nouvelles zones humides soient dégradées par méconnaissance : vous connaissez une zone humide qui n’est pas recensée sur votre commune ? Vous souhaitez préserver ou restaurer une zone humide sur vos parcelles, ou tout simplement éviter de la dégrader ? N’hésitez pas à nous contacter !

Pour en savoir plus
 

voir aussi la  page « Comprendre et Agir » sur les zones humides

Financement des actions
 
  • Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse
  • Syndicat d’Aménagement et de Gestion des Cours d’Eau et Milieux Aquatiques du Gard (SMD)
 

Le Gardon d’Alès traverse les communes de Saint Christol les Alès, Saint Hilaire de Brethmas, Ribaute les Tavernes et Vézénobres. Plus de 700 ha d’activités agricoles sont implantés en lit majeur. Suite à l’extraction passée de matériaux (graviers et galets à destination de la construction de bâtiments) qui a été menés dans le lit mineur et moyen du Gardon, un enfoncement du lit est apparu ainsi que des érosions de berge. Des seuils et des enrochements ont été réalisés pour contrer ces impacts négatifs. Prenant en compte le caractère très onéreux de l’entretien de ces équipements, l’EPTB Gardons a initié une gestion visant à rétablir les fonctionnalités naturelles du Gardon d’Alès.

Il s’agit de créer une « zone tampon » pour

  • amortir les érosions de berge,
  • recharger le lit en matériaux pour maintenir la nappe phréatique,
  • créer un espace naturel d’une grande richesse écologique,
  • filtrer les eaux ruisselant des zones agricoles,
  • réduire les vitesses des débordements du Gardon en crue.

Cette zone tampon présente une largeur minimale à partir de la tête de berge de 50 m et peut s’étendre jusqu’à 200 m.

L’EPTB Gardons s’est porté acquéreur de cette zone. Grâce aux 5 années de mobilisation des acteurs autour de ce projet, 155 parcelles sont désormais gérées par le syndicat, pour une surface de 61,3 ha. 74 % de cette surface est constituée de milieux naturels à préserver en l’état (ripisylve, annexes hydrauliques). Les 26 % restants sont d’anciennes parcelles agricoles trop proches du cours d’eau qui ont été ensemencées en ligneux afin de reconstituer un cordon rivulaire boisé dense et protecteur en cas de crue.

La démarche engagée se poursuit grâce aux démarches volontaires des communes et aux zones de préemption mises en place sur Ribaute les Tavernes, Saint Christol Les Alès et Saint Hilaire de Brethmas.

 
Financement des actions
 
  • Agence de l’Eau,
  • Syndicat d’Aménagement et de Gestion des Cours d’Eau et Milieux Aquatiques du Gard (SMD)

 

Les Gardons constituent un habitat important pour des espèces piscicoles migratrices : l’alose, la lamproie et l’anguille. L’alose vient se reproduire jusque dans les gorges du Gardon. Les seuils existants empêchent la circulation des poissons. Afin de rétablir cette continuité écologique, les ouvrages ont été équipés de passes à poissons spécifiques à ces espèces.

L’EPTB Gardons a pour sa part équipé le seuil de Remoulins lors de sa reconstruction. Il s’agit d’une rampe rugueuse équipée de plots de béton. Ces caractéristiques ont été établies sur la base de la capacité de nage de l’alose.

L’EPTB Gardons est également intervenu sur le seuil de Fournès amont. Malgré l’état de ruine de l’ouvrage, il a été nécessaire d’aménager une partie des blocs résiduels pour permettre le franchissement du site par l’alose.

L’anguille peut franchir aisément les passes à poissons dimensionnés pour l’alose. Toutefois, elle migre plus en amont. Il est possible de l’observer jusqu’en Cévennes. Ainsi, l’EPTB Gardons a équipé les seuils de Saint Chaptes, Sauzet, Moussac et Cassagnoles en passes spécifiques pour l’anguille. Il s’agit de rampes inclinées sur lesquelles sont fixés des dalles présentant des plots centimétriques adaptées à la reptation de ce poisson.

Financement des ouvrages
 
  • Seuil de Remoulins : Europe, État, Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, Région Occitanie, Département du Gard
  • Passes à anguilles : Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, Syndicat d’Aménagement et de Gestion des Cours d’Eau et Milieux Aquatiques du Gard (SMD)
 

Reportage photo passe à poissons du seuil de Remoulins

Reportage photo passes à anguille

 
Pour en savoir plus
 

Télécharger la plaquette du chantier de reconstruction du seuil de Remoulins :
http://www.les-gardons.com/serveur_doc/module_fichier/telecharger.php?id_fichier=351

L’EPTB Gardons a assuré la maîtrise d’ouvrage de la mise à ciel ouvert du Briançon à Domazan.

Les travaux se sont décomposés en deux parties : la zone amont et la zone aval.

Zone Amont

La berge a été reconstituée en créant un lit moyen végétalisé. La berge rive gauche existante a été déblayée. Le terrassement ainsi obtenu a été recouvert d’un géotextile puis de terre végétale ensemencée. Des boutures de saules vivants, des arbres et des arbustes ont été plantées.

Le linéaire concerné par cet aménagement est de l’ordre de 120 m.

Zone aval

La zone aval se situe en sortie de village. La Briançon est canalisé sous la route. Le projet a consisté à mettre le lit du Briançon à ciel ouvert et lui permettre de s’écouler dans un lit moyen naturel et végétalisé. Les berges ont été ensemencées d’herbacés sur une natte de géotextile et ont fait l’objet de plantations de boutures de saules et d’arbustes.

La zone de confluence avec la Maïre a été reprise afin de créer un espace de dissipation d’énergie lorsque les cours d’eau sont en crue. L’ancienne partie canalisée a été bouchée en amont et en aval.

L’accès aux parcelles riveraines a été maintenu par la création d’un pont au-dessus du nouveau lit du Briançon.

Une zone de transition entre la partie couverte qui subsistera et la partie renaturée est réalisée en enrochement. Elle dissipe l’énergie pour éviter les dégradations des zones ensemencées et plantées.

Le linéaire concerné est de l’ordre de 120 m.

 

Financement des actions
 
  • Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse
  • Syndicat d’Aménagement et de Gestion des Cours d’Eau et Milieux Aquatiques du Gard (SMD)